Étapes d'un profil de refusion : 2e partie
Dans le dernier article, Étapes d'un profil de refusion 1re partie, j'ai discuté de la façon dont les projections de billes de soudure et l'affaissement de la crème à souder peuvent se produire au début d'un profil de refusion.
Vers 160 à 180°C, le flux commence à s'activer, tout en éliminant les oxydes et en préparant les surfaces et les soudures à mouiller et à coller. Aussi, autour de ces températures, un trempage peut être ajouté au profil pour freiner le taux de mouillage de la soudure. Le fait de ralentir le degré de mouillage peut contribuer à diminuer le delta (la différence entre les températures les plus élevées et les plus basses des composants) sur la carte, ce qui permet aux composants de la carte d'être plus en synchronisation en température les uns avec les autres. Gardez à l'esprit que divers composants et divers endroits sur la carte absorbent différemment la chaleur et que tout ne va pas être à la même température au même moment.
L'effet Manhattan est un excellent exemple d'un défaut résultant de températures inégales. Par exemple, si un passif est situé sur deux dépôts de soudure et que l'un de ces dépôts se réchauffe plus rapidement que l'autre, la soudure plus chaude peut tirer le passif vers le haut et le faire tenir verticalement. Pour ces raisons, un trempage peut être bénéfique, mais si vous tremper trop longtemps, il peut avoir des effets négatifs, comme la formation de vides ou l'oxydation excessive, et il peut également épuiser le flux avant que la soudure ne devienne liquide. L'oxydation excessive peut conduire à des défauts tels que le défaut de grappe (qui ressemble parfois à de la soudure froide, mais qui est plutôt le résultat de la non-coalescence des particules de soudure oxydées) et l'absence de mouillage. Une autre façon de ralentir la vitesse de chauffage sans avoir recours au trempage consiste simplement à ralentir la vitesse de la bande du convoyeur ; il se peut que ce ne soit pas aussi efficace qu'un trempage pour des deltas plus grands, mais il y a quand même une amélioration.
Entre 180°C et le pic du profil, nous voulons monter en puissance assez rapidement pour dépasser l'étape de dégazage du flux. Le minimum de dégazage est idéal pour éviter la formation de beaucoup de vides. Une montée trop lente permettra au flux de dégazer plus facilement dans la soudure, laissant un plus grand pourcentage de vides. Restez à l'écoute pour le prochain article sur l'étape TAL (time-above-liquidus) d'un profil.
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