Good Reads | Indium Corporation Blog

De bonnes lectures

Monday, June 18, 2012

Les amis,

Si vous avez besoin de faire une pause par rapport à des sujets tels que la pâte de brasage, les préformes de brasage, les barbes d'étain, les matériaux d'interface thermique en indium, etc., voici quelques livres dont je vous conseille la lecture.

La plupart d’entre vous ont déjà lu la biographie de Steve Jobs de Walter Isaacson. C’est peut être l’une des œuvres les plus importantes de mémoire récente. Il est difficile d’évaluer combien Jobs a influencé l’électronique moderne. Que vous ayez un Mac ou un PC, un Droïde ou un iPhone, un iPad ou un eBook, un iPod ou un autre lecteur MP3, la conception et la fonction du produit étaient sans doute plus influencées par Apple et Jobs que par la société qui le fabriquait.

Les gens peuvent aussi évaluer l'influence de Jobs dans des domaines importants. Par exemple, regardez l’interface graphique utilisateur (GUI) dont on attribue l’invention à Xerox PARC. Alors que cela peut être vrai au sens stricte du terme, l’interface utilisateur n’aurait pas eu autant de succès dans les seules mains du PARC. Apple et Jobs l’ont intégrée dans le Mac et maintenant tous les ordinateurs ont une interface utilisateur. Cela me rappelle la déclaration d’Edison « Le génie c’est 1% d’inspiration et 99 % de transpiration. » Apple et Jobs ont ajouté la transpiration et pas mal d’inspiration pour faire de l’interface utilisateur de PARC une réalité. Le livre donne les détails de cette histoire intéressante.

Une grande attention est accordée à la personnalité inhabituelle de Jobs, au fait qu’il se garait sur des places réservées aux handicapés, qu’il n’était pas gentil avec les gens et à son étrange régime. Il serait sans doute encore en vie s'il avait écouté ses médecins. Mais je ne pense pas que les gens surévaluent l’affaire quand elles disent que dans 100 ans, il sera considéré comme appartenant au même rang technique qu’Edison et Kettering.

Un point intéressant que le livre mentionne, un point que de nombreuses personnes semblent rater, est l’influence du père adoptif de Jobs, Paul. Bien que je ne pense pas que leur relation puisse être décrite comme proche, Paul était un perfectionniste dans son travail de machiniste et il travaillait le bois, et cette tendance au perfectionnisme a influencé Steve. Ce trait a probablement aussi engendré la passion de Steve pour le design. Si l’on considère que cet aspect d’Apple est probablement sa principale caractéristique, ce point n'est pas négligeable. Le livre raconte une histoire dans laquelle Paul fabrique un coffre en bois pour la famille. Alors que Paul le terminait, Steve remarqua que même le bois à l’arrière du coffre était de première qualité. Steve demanda pourquoi ce bois ne pouvait-il pas être de qualité moins chère puisqu'après tout, personne ne le saurait car il ne serait pas visible. Son père répondit « Mais moi je le saurais ». Des années plus tard, les ingénieurs d’Apple qui ont conçu les cartes à circuit imprimé qui sont dans les PC d’Apple entendront le fils de Paul reprendre la même idée. Les cartes à circuit imprimé devaient être attractives parce que Steve Jobs le saurait si elles ne l'étaient pas, même si la plupart des clients ne les verront jamais.

Un autre ouvrage opportun est The End of Cheap China, par Shaun Rein. En plus de l’évidence que les salaires ont beaucoup augmenté en Chine d’une façon telle que ce ne sera plus la Mecque de la délocalisation, Rein soulève quelques autres points moins évidents. Un de ces points est l’inquiétude que nous, dans le domaine de l’assemblage électronique, avons au sujet des contrefaçons de composants qui vont au delà des circuits intégrés, des éléments passifs et d’autres composants électroniques. Le chinois typique a peur d’acheter de la nourriture sur les marchés locaux car elle peut être contaminée. Rein raconte une histoire drôle au sujet d’une discussion avec une jeune chinoise qui disait qu’elle aimait manger à Kentucky Fried Chicken parce que la nourriture était « saine ». Elle a expliqué que, comme il s’agissait d’une grande société américaine, elle avait confiance que les aliments y étaient sains. Elle pouvait être sûre que les pommes de terre écrasées ne contenaient pas de carton ! Ces inquiétudes sont de plus en plus fréquentes en Chine. J’ai aussi été surpris de constater combien le système universitaire chinois était pauvre. Rein parle également de l’opposition entre gouvernement local et central, du boom et peut être de l’explosion du marché immobilier chinois, de la Chine en tant que puissance mondiale et d’autres sujets. C’est intéressant et amusant à lire mais le style d’écriture est un peu saccadé. A la fin cependant, je suis resté sur un sentiment de confiance pour l’avenir de l’Occident. La Chine sera un concurrent féroce sur le plan économique mais ses nombreux défis dépassent probablement ceux des Amériques et de l’Europe.

The Big Miss, au sujet de Hank Haney’s lorsqu’il entraînait le joueur de golf Tiger Wood, est une lecture intéressante pour les joueurs de golf. En plus d'apprendre de façon choquante que Haney était très peu payé en tant qu’entraîneur de Tiger (apparemment une pratique courante), j’ai été surpris par la révélation que Woods aimait tellement les SEALs qu’il a réussi à convaincre la Marine de le laisser s’entraîner avec ce groupe d’élite. D’après Haney, Woods envisageait d’abandonner le golf pour intégrer les SEAL ! J’ai aussi été surpris d’apprendre que, même si Haney et le caddy de Tiger Steve Williams étaient, de nombreuses façons, proches de lui, de nombreuses fois Woods ne leur a pas parlé pendant des heures alors qu’ils travaillaient ensemble. Apparemment, ils avaient peur d’essayer de « briser la glace ». Alors que je suis en train de rédiger cet article (samedi 16 juin 2012) Tiger est à égalité pour la première place de l’US Open. Je lui souhaite bonne chance.