Expérimentation sur les métaux liquides avec Miloš Lazić (2e partie)

Dans l’article d’hier, Miloš et moi avons discuté de ses travaux au labo. Aujourd'hui, nous répondons à une question qui a un impact sur nos clients des matériaux d’interface thermique :

Jim : Ces nouveaux matériaux hybrides solides/liquides (SLH) vont-ils concurrencer les graisses thermiques, ou pensez-vous que ces matériaux seront utilisés dans des applications de pointe, comme les applications qui recourent à l'indium pur ?

Miloš : Les TIM métalliques seront plus performants que n'importe quelle graisse thermique. La conductivité thermique de la graisse thermique est beaucoup plus faible et le matériau s'assèche avec le temps, ce qui diminue les performances du matériau. Les applications de pointe, surtout dans l’industrie des semiconducteurs, produisent beaucoup de chaleur. Les graisses thermiques ou les matériaux à changement de phase ne peuvent pas répondre aux besoins de dissipation thermique pour ces applications, et les TIM métalliques sont certainement une bien meilleure option. Les TIM SLH fourniraient une version plus améliorée ou plus perfectionnée des TIM métalliques.

Merci Miloš ! Demain, nous examinerons de plus près les défis posés par le travail du métal liquide.

PS : Une chose que je devrais mentionner, alors que nous parlons de graisses thermiques, c'est qu'elles constituent le matériau d'interface thermique de référence pour les matrices nues. Les TIM hybrides solides/liquides peuvent être utilisés directement contre la matrice nue, offrant une option de refroidissement haut de gamme pour les processeurs à matrice nue.