La métallurgie en tant qu’alchimie moderne : le bismuth
mercredi 17 novembre 2010 parBrook Sandy
Bien que la plupart des scientifiques d’aujourd’hui estiment que l’alchimie a été largement discréditée, et que l’on m’est appris à être d’accord avec cela, cette idée est curieuse et grisante. Bien sûr, je n’espère pas changer la fabrication du bismuth ni le transformer en un autre métal, mais de façon moderne, la façon dont le bismuth modifie grandement les propriétés des autres métaux, par des alliages, est très intéressante. Dans mon dernier message sur le bismuth, j’ai souligné ses propriétés physiques dont certaines me semblent inhabituelles. La principale raison pour laquelle j’ai d’abord étudié le bismuth était sa viabilité pour une utilisation en tant qu’alliage sans plomb à faible température.
CONTEXTE :
Je ne suis pas un alchimiste comme Newton, je ne peux pas transformer le bismuth en or comme Seaborg mais je peux utiliser le bismuth et la métallurgie pour transformer un alliage.
CONTEXTE :
Je ne suis pas un alchimiste comme Newton, je ne peux pas transformer le bismuth en or comme Seaborg mais je peux utiliser le bismuth et la métallurgie pour transformer un alliage.
Je viens de lire un article passionnant sur Sir Isaac Newton intitulé « Moonlighting as a Conjurer of Chemicals ».Newton est largement considéré comme l’un des personnages les plus importants de l’histoire de la science et il était très dévoué à son travail. La révélation dans son article sur l'importance de son intérêt pour l'alchimie m'a quelque peu frappé. Lors de lectures précédentes au sujet de Newton, je me souviens d'une mention de son intérêt pour l’alchimie mais je pense que j’ai estimé que c’est parce que la science et l’alchimie étaient assez liées à l’époque. Au fur et à mesure que les spécialistes traduisent un peu plus son journal, ils découvrent que sa passion était l’alchimie et qu’il la voyait comme un moyen de prendre le contrôle du monde naturel.
Je suppose qu’il était encore socialement acceptable d'être un alchimiste qui est ce que j'aurais voulu être ; cela n’a simplement pas semblé être une option viable. Ce que j’ai choisi de faire a maintenant du sens si l’on tient compte que la chimie/métallurgie est ce dont vous pouvez le plus vous approcher aujourd’hui.
La lecture de cet article m’a rappelé des informations intéressantes que j’avais lues lors de mon étude du bismuth il y a quelques mois ; à savoir que, bien que me bismuth ne soit pas un des sept métaux essentiels en alchimie, il possède un symbole alchimique (N°52 dans l’image de gauche) et a été fréquemment utilisé bien qu’il ne soit pas connu dans ce but. J’ai aussi appris l’information suivante :
« En 1980, un scientifique appelé Glenn T. Seaborg a réussi à transformer une quantité infime de bismuth en or dans le laboratoire Lawrence Berkeley au moyen de collisions nucléaires. »
Seaborg est un scientifique fascinant de plein droit et une discussion à son sujet pourrait alimenter de nombreuses publications du blog. Est-il possible que les alchimistes aient sous-estimé le bismuth et auraient du s'intéresser plus à sa transformation en or ?
UN RETOUR VERS LA TECHNOLOGIE MODERNE :
L’alliage eutectique de 58Bi/42Sn a été utilisé depuis la transition sans plomb en tant qu’option faible température (liquide à 138°C) pour les produits de brasage utilisés à températures ambiantes, comme les produits électronique de grande consommation. Notez la faible température de fusion de cet alliage malgré les températures de fusion individuelles du bismuth et de l'étain, 271°C et 232°C, respectivement. Bien que le bismuth soit typiquement connu pour être assez cassant, cet alliage s’est avéré être aussi performant que le brasage eutectique SnPb (en réponse à un commentaire sur mon dernier message, pour d'autres informations basées sur des données, merci de me contacter directement). Si vous souhaitez plus de ductilité, il est possible d’ajouter 1% d’argent ce qui améliore encore le choc thermique et la résistance à la fatigue. Peut être que la similitude de performance a du sens du fait de la proximité du bismuth (juste à coté) avec le plomb dans le tableau des éléments périodiques, bien qu’ils soient différents en ce qui concerne de nombreuses autres qualités comme la toxicité.
L’alliage eutectique de 58Bi/42Sn a été utilisé depuis la transition sans plomb en tant qu’option faible température (liquide à 138°C) pour les produits de brasage utilisés à températures ambiantes, comme les produits électronique de grande consommation. Notez la faible température de fusion de cet alliage malgré les températures de fusion individuelles du bismuth et de l'étain, 271°C et 232°C, respectivement. Bien que le bismuth soit typiquement connu pour être assez cassant, cet alliage s’est avéré être aussi performant que le brasage eutectique SnPb (en réponse à un commentaire sur mon dernier message, pour d'autres informations basées sur des données, merci de me contacter directement). Si vous souhaitez plus de ductilité, il est possible d’ajouter 1% d’argent ce qui améliore encore le choc thermique et la résistance à la fatigue. Peut être que la similitude de performance a du sens du fait de la proximité du bismuth (juste à coté) avec le plomb dans le tableau des éléments périodiques, bien qu’ils soient différents en ce qui concerne de nombreuses autres qualités comme la toxicité.
Plus j’en apprends sur le bismuth, plus je m’y intéresse. Maintenant j’aimerais seulement trouver des informations alchimiques approfondies sur celui-ci de la part de Sir Isaac Newton.
Translation powered by Avalon Professional Translation.
Connect with Indium.
Read our latest posts!